35e Festival Bruxelles Babel - Expo audiovisuelle

Un festival d’expressions artistiques pour et par les jeunes !

L’égalité des chances, le mieux-vivre ensemble et la rencontre de la diversité sont au centre des priorités de Bruxelles Babel. Chaque année, le festival est le résultat d’un processus créatif qui débute dès le mois d’octobre. Des artistes accompagnent l’évolution artistique des jeunes grâce à des ateliers hebdomadaires mis en place au sein de structures culturelles, associatives ou écoles comme le Centre Tour à Plomb qui, pour la deuxième année consécutive, a accueilli certains des ces ateliers.

Retour vers les >>> 90’s

Le thème de cette 35è édition a été choisi par les Babéliens de la saison 2018-2019. Le fait de confier le choix du thème aux jeunes permet d’être au plus près de leurs préoccupations, de leurs centres d’intérêt, de ce qu’ils veulent explorer. Chaque groupe a ainsi travaillé la question suivante : « Est-ce que visiter le passé peut vraiment nous aider à comprendre notre présent ou anticiper notre futur ? ».

Le parcours de l'exposition est divisé en différentes salles retraçant les années 90' à travers différents spectres. En plus d’évoquer les mouvements artistiques branchés de l'époque, l'exposition vous plonge dans son contexte politique et sociétal en abordant la libération de Nelson Mandela en 1991, le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 ou en encore la Marche blanche qui a eu lieu à Bruxelles en 1996.

Avec ce thème, les Babéliens nous propose également d’explorer la jeunesse de leurs parents en nous invitant à réaliser une sorte de « Retour vers le futur ». Ils aiment la musique et le look « old school » des années 90 et ont voulu se pencher sur les débuts des jeux vidéo, le passage à l’euro mais aussi découvrir la techno et le hip hop, les styles musicaux les plus populaires de l’époque…

Les jeunes à la base de la création. Tour à Plomb comme laboratoire.

La « touche Babel » qui se retrouve dans chaque atelier est un état d’esprit. Il vise à développer la créativité des jeunes, leur confiance en soi et leur permet de développer leur expression citoyenne à travers la réalisation d’une création artistique collective. En tout, quatre ateliers Babel ont eu lieu au Centre Tour à Plomb cette année : le beatmaking, les danses urbaines et contemporaines, la danse rwandaise et le théâtre. 

Atelier danses urbaines et contemporaines.

Hippolyte Bohouo, chorégraphe au sein de BoG’Arts asbl et professeur de danse à Parnasse ESEI explique sa démarche artistique avec les jeunes :  « Je viens avec des propositions de mouvements et de musique. L’objectif est que les danseuses se réapproprient les pas. On est vraiment dans l’apprentissage par les pairs : chacune propose, partage ses idées, ses expériences dans un esprit d’entraide et de cocréation. Je pars du principe qu’on a tous un potentiel de créativité. L’expression artistique est un outil génial pour se transcender, pour sortir des sentiers battus et prendre confiance en soi. Derrière la beauté du geste, il y a aussi une volonté de dire le monde, de porter ses réflexions et ses convictions tout en acceptant de se remettre en question et de savoir laisser une place aux autres. Ce qui me plait dans le groupe, c’est l’émulation et la dynamique. Une famille se crée entre les jeunes. Le fait de monter sur scène et de danser apporte de la confiance. Elle est multipliée par dix ».

Brenda, danseuse chez BoG’Art et Babélienne depuis plusieurs années, a lancé son propre projet de danse « Moov’ment ». « Mon objectif est de construire différents types de chorégraphie, peu importe le style, et dans un esprit de co-construction et de partage. » Superbe projet, qui, espérons-le suscitera lui-aussi quelques vocations !

Atelier Danses rwandaises

Le groupe Amasaro de la Diaspora Rwandaise de Belgique a décidé, par le chant, la danse et la poésie, de rendre un hommage émouvant aux victimes du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994. Depuis plusieurs mois, ils se plongent dans l’histoire de ce génocide afin de nourrir leur travail de recherche dramaturgique. Didier Kabalira, responsable groupe d’Amasaro : « Je veux montrer aux jeunes que le vivre ensemble est possible. On développe la créativité, dans le plus grand respect ».
 

MESURE D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ 
• Gel hydroalcoolique mis à la disposition du public
• Port du masque obligatoire dans l’enceinte du Centre
• Gestion du flux des visiteurs par nos agents d’accueil et de gardiennage
• La totalité des consignes en matière de règles sanitaires émises par le Conseil National de Sécurité sont scrupuleusement respectées