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Les jeunes danseurs de BoG’Arts et de la Maison des Jeunes de Waterloo ont décidé de travailler un évènement majeur des années 90 : le génocide des Tutsi au Rwanda. Afin de tenter de comprendre, ils se sont rendus au Théâtre Varia pour assister à la pièce "We call it love", un huis clos entre une femme rescapée et l’assassin de son fils, mort lors du génocide des Tutsi du Rwanda.
« C’était un moment fort et bouleversant… Les comédiens et musiciens pouvaient circuler tout autour du public ; ceci rendait les scènes encore plus intimes et émouvantes. On était tellement proche des personnages qu’on partageait, avec eux, leur douloureuse confrontation. » témoigne Taynan.
Quelques jours plus tard, le groupe de jeunes a pu approfondir la thématique avec Sarah, étudiante à Heb Defré, qui, dans le cadre du cours de philosophie et citoyenneté donné par Florence Evrard, professeure et auteure du livre « Dis, c’est quoi un génocide ? », a réalisé une séquence pédagogique autour de l’histoire du Rwanda et du génocide des Tutsi.
S’intéresser au crime de génocide, crime raciste par excellence, nous invite à repenser notre relation à la diversité et à l’Autre ; c’est nous permettre d’acquérir des réflexes citoyens et démocratiques.
La pièce et le cours a permis aux jeunes danseurs de nourrir leur travail de recherche dramaturgique. Petit à petit, ils s’emparent de la thématique et vont l’exprimer, par le biais de la danse, lors du Festival Bruxelles Babel 2020.