IPPJ de Wauthier-Braine

IPPJ de Wauthier-Braine

Avec Ahmed, Logan, Yassine, Noah, Diego et Doriano, accompagnés de Sandrine SCHUTTERS, professeure, Nolan MASURE, conseiller philosophique et Orlando KINTERO, artiste peintre.

Le Festival Bruxelles Babel est non seulement le moment du grand spectacle, c’est aussi une exposition d’oeuvres réalisées par les jeunes de Babel. L’un des ateliers liés à cette partie expo est l’habillage des murs du jardin du Jacques Franck avec des toiles. C’est avec le peintre Orlando Kintero que les jeunes de l’IPPJ ont été initiés à la peinture sur toile, ont créé des pochoirs avec lesquels ils ont bombé. « Cette activité permet aux jeunes de découvrir l’art plastique, de laisser libre cours à leur imagination et de s’exprimer. Ce sont des ateliers qui sont bénéfiques pour des jeunes en décrochage, pour ceux qui ne fonctionnent pas avec le système traditionnel et ceux qui recherchent de nouvelles façons d’apprendre. » déclare Nolan Masure, conseiller philosophique à l’IPPJ.

Une première oeuvre représente un vaisseau spatial qui, en traversant un portail spatiotemporel, se transforme en chariot tiré par
des chevaux, comme on en voyait beaucoup au Moyen-Age. Dans la deuxième toile, est figurée une ville futuriste, inspirée du film

« Ready Player One », qui frôle le chaos et s’effondre. Le personnage
cherche du réconfort dans le monde virtuel. La troisième peinture est dédiée à la thématique de la cryptomonnaie, monnaie électronique et virtuelle.

« J’aime bien peindre, ça fait passer le temps et ça me déstresse » Noah, 16 ans.
j’ai choisi des motifs en courbures pour faire mon pochoir. Le début n’était pas simple car on ne savait pas trop vers quel thème se diriger. Mais, après, on a trouvé grâce à Orlando qui est très gentil ! On a trouvé des dessins sur internet qui nous ont plu. On les a imprimés. On en a fait des pochoirs pour bomber. J’aime bien bomber. Quand j’étais petit, je faisais des tags sur les murs. J’ai toujours adoré ça ! ».
Diego, 17 ans

« Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas apprendre. Il faut juste trouver les outils qui peuvent les aiguiller, l’art de manière général est quelque chose qui leur parle, ce sont des jeunes qui rappent beaucoup et qui ont envie de s’exprimer et d’exprimer leur vécu. Des ateliers comme ça, c’est plus que bénéfique. » Sandrine Schutters, professeur.

« Moi j’ai choisi des motifs en courbures pour faire mon pochoir. Le début n’était pas simple car on ne savait pas trop vers quel thème se diriger. Mais, après, on a trouvé grâce à Orlando qui est très gentil ! On a trouvé des dessins sur internet qui nous ont plu. On les a imprimés. On en a fait des pochoirs pour bomber. J’aime bien bomber. Quand j’étais petit, je faisais des tags sur les murs. J’ai toujours adoré ça ! ». Diego, 17 ans